dimanche 29 novembre 2020

Top 5 : Les Meilleurs Livres de votre année 2020

- Top 5 : Les Meilleurs Livres de votre année 2020 -

 C’est le retour des tops ! Et cela grâce à Mange-Nuages qui a mis en place un petit challenge/jeu que je vous invite à retrouver sur Livraddict ! Un thème par semaine, rien de plus simple, d’autant plus que j’ai décidé de faire ceci sous forme de mini-article pour ne pas me surcharger … Le thème de la semaine n’étant pas encore dévoilé, voici mon thème secours :

 Les Meilleurs Livres de votre année 2020

 Alors que 2021 se profile à l'horizon, il est temps de jeter un regard en arrière, et de parler des meilleurs livres découverts cette année ! Quels sont ces titres, qu'est-ce qui vous a particulièrement séduit, racontez-nous tout. Je parle bien ici des livres que vous avez lu au cours de cette année, les livres n'ont pas besoin d'être sortis en 2020 pour entrer dans le classement.

 Et voici donc mon petit top 5 (avec un petit lien vers ma chronique si celle-ci existe) :

 ▸ Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery

Entre ce livre et moi, le coup de foudre a été immédiat : je suis tombée amoureuse de la couverture, de l’héroïne, de l’histoire, de la plume, de l’ambiance. J’ai eu le sentiment de rentrer chez moi, en sécurité, après un long voyage au cœur d’un monde hostile. J’ai eu le sentiment de retrouver l’amie chère que j’ignorais avoir quittée. Le livre-doudou par excellence, mon nouveau compagnon de tous les jours !

 ▸ Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver de Noémie Wiorek

Un livre surprenant, je ne peux pas le nier, et qui ne plaira assurément pas à tous les lecteurs. Mais pour ma part, j’ai été totalement captivée par cette histoire envoutante, entêtante, entrainante, par cette ambiance poétique, onirique, mélancolique … par la richesse et la puissance de ces mots et de ce récit qui ne ressemble à aucun autre malgré les apparences, car les apparences sont bien souvent trompeuses.

 ▸ La Horde du Contrevent de Alain Damasio

Une véritable révélation et révolution : bien des mois après, je suis toujours aussi époustouflée, ébahie, ahurie par cet ouvrage remarquable, mémorable, incomparable. C’est une expérience littéraire qu’on ne vit qu’une fois dans sa vie, je pense … Il faut s’accrocher, il faut lutter, il y a vraiment cette mise en abyme qui  nous relie aux personnages qui s’accrochent, qui luttent. Bref, incroyable !

 ▸ Le chant des Fenjicks de Luce Basseterre

Un space-opera magistral, foisonnant et dépaysant, audacieux également. Quel récit palpitant, haletant, saisissant, quelle histoire poignante, puissante, prenante ! J’ai vraiment été bluffée par l’imagination de l’autrice, par sa maitrise des mots, par sa façon de conduire le lecteur bien au-delà des limites de notre système solaire pour l’entrainer dans une aventure qui le fera trembler et rêver !

 ▸ Nous, les enfants sauvages de Alice de Poncheville

Un petit récit qui ne « paye pas de mine » au premier abord, un livre qui n’attire pas forcément l’attention … et pourtant, il est vraiment sublime. A travers cette dystopie autrement plus profonde que bien des romans « phares » du genre, l’autrice offre finalement une merveilleuse lettre d’amour au monde animal, ainsi qu’une lueur d’espérance dans notre monde bien sombre …

samedi 28 novembre 2020

Les Mondes d'Ewilan, tome 2 : L'oeil d'Otolep - Pierre Bottero


Les mondes d’Ewilan2, Pierre Bottero
L'oeil d'Otolep

Editeur : Rageot
Nombre de pages : 892 pour l’intégrale
Résumé : À Gwendalavir, Ewilan se prépare à partir pour Valingaï afin de rendre Illian à sa famille et retrouver les siens. Avec Liven, apprenti dessinateur, elle découvre qu’une méduse aux tentacules mortels tente de bloquer l’accès à l’Imagination. Mais peu à peu, un mal sourd infecte son organisme. Soutenue par Salim et Ellana, elle parvient cependant aux confins de l’Empire devant l’œil d’Otolep. Ce lac mythique la délivrera-t-il du parasite mortel qui lui a été inoculé à l’Institution ?


- Un petit extrait -
« Elle passa la main sur son front, s’obligeant à respirer avec lenteur pour chasser le cauchemar qui pulsait encore dans chacune des fibres de son corps. Elle se leva sans bruit.
— Que t’arrive-t-il ? murmura Salim près d’elle.
— Un mauvais rêve. Je vais marcher un peu. Pour oublier…
— Je viens.
Ce n’était pas une question ni même une proposition. Aussi silencieux l’un que l’autre, ils s’éloignèrent du tas de cendres qui rougeoyait toujours. Ils n’avaient pas fait trois pas que la voix d’Edwin s’éleva. Parfaitement éveillée.
— Ne dépassez pas la limite des arbres.
Puis celle d’Ellana. Gouailleuse.
— Ni les autres.
Salim n’eut pas le temps de trouver une réplique.
— Les limites exister pour être dépassées !
— Et si vous fichiez la paix à ces jeunes gens ?
Chiam et Erylis ! Son cauchemar eût-il été moins prégnant, Ewilan aurait éclaté de rire. »
- Mon avis sur le livre -

S’il y a bien une chose que je trouve incroyable, prodigieux, époustouflant, dans les romans de Pierre Bottero, c’est qu’aucune relecture ne ressemble à la précédente ou à la suivante. Tantôt je vais être émue par tel aspect du récit, tantôt je serai ébahie par une autre facette de l’histoire, tantôt je vais pleurer toutes les larmes de mon cœur, tantôt je vais juste être émerveillée par l’épopée relatée … C’est une éternelle redécouverte, car l’histoire me touche différemment à chaque fois que je la relis ! Aussi, j’ai beau connaitre par cœur certains passages, j’ai beau savoir d’avance tout ce qui va arriver, je savoure chaque lecture de la saga comme si c’était la toute première fois que je m’y plongeais … Si je ne devais conserver qu’une petite dizaine de livres à emmener sur une île déserte, je pense que mes trois intégrales des trilogies de Pierre Bottero feront partie du voyage (comment ça c’est de la triche de choisir des intégrales ?) : ce sont clairement des livres que je relirais bien volontiers en boucle sans jamais me lasser, tant ils me ravissent à chaque fois !

De retour en Gwendalavir après la traumatisante épreuve de l’Institution, Ewilan a repris avec plus de fougue que jamais ses études à l’Académie des Dessinateurs, affinant toujours plus son Don déjà puissant. Tandis que les examens de fin d’année approchent pour les étudiants de dernière année, voici qu’une monstrueuse créature envahit l’Imagination … et semble bien décidée à briser la frontière entre les dimensions pour se matérialiser dans la réalité. Pressentant au plus profond d’elle-même que les réponses à toutes ses questions se trouvent de l’autre côté de la Mer des Brumes, la jeune fille remue ciel et terre pour intégrer l’expédition chargée de raccompagner le jeune Illian chez lui et de rejoindre les parents et le frère d’Ewilan … Pendant ce temps, Salim poursuit son apprentissage marchombre auprès d’Ellana, plus exigeante que jamais. Mais les vieux désaccords entre la jeune femme et les responsables de la guilde refont surface, et la marchombre et son apprenti doivent quitter la capitale pour avoir la vie sauve … C’est ainsi que la compagnie se retrouve à nouveau réunie sur les routes, prêts à affronter ensemble tous les dangers qui se dresseront devant eux … et ils seront nombreux.

Si je devais résumer ce tome en un seul mot, ce serait assurément le terme « palpitant ». En effet, l’action qui faisait quelque peu défaut au premier tome selon certains lecteurs semble s’être condensée dans cet opus : du début à la fin, le lecteur est tenu en haleine. Entre les démêlés d’Ellana et Salim avec le conseil de la guilde marchombre, le mystère qui entoure toujours l’enlèvement d’Ewilan dans le tome précédent, celui que représente le surprenant pouvoir d’Illian ainsi que ses origines, et la nouvelle menace que fait planer la méduse au cœur même de l’Imagination, croyez-moi, on ne s’ennuie pas une seule seconde ! On sent confusément que tout est intrinsèquement lié, qu’il ne s’agit finalement que de différentes facettes d’une même machination bien plus grande et terrifiante … Et la tension enfle donc progressivement au fil des chapitres, à chaque nouveau rebondissement, à chaque nouvelle révélation ou découverte. Il y a ce sentiment d’urgence qui se fait toujours plus présent, qui s’agrippe au lecteur pour ne plus jamais le lâcher : j’étais si captivée par ce récit, si entrainée par ce besoin irrésistible de connaitre la suite, que j’ai lu ce tome en une journée à peine ! Un opus incroyablement haletant, donc …

Mais incroyablement poignant également. Car Pierre Bottero ne sombre jamais dans l’action démesurée à outrance, il la contrebalance toujours par quelque chose de plus profond, de moins spectaculaire. Notre jeune Ewilan a le sentiment de perdre pied, de ne plus avoir la moindre prise sur sa vie, comme si elle était poussée par une force qui la dépasse vers un destin qui l’écrase. Elle a l’impression de suivre une route qu’un autre a tracée pour elle mais qu’elle n’a pas choisi d’emprunter. Incapable de résister à cette force implacable, la jeune fille qui a toujours été maitresse de son existence n’a d’autre choix que d’aller de l’avant. Toujours plus. Alors même qu’un mal se développe silencieusement dans tout son être … Tous ces questionnements sur la destinée, sur le sens de la vie et le poids des responsabilités m’ont énormément plu. De la même manière, j’ai beaucoup aimé le fait qu’Ewilan commence à s’interroger sur les motivations d’Eléa. Car comme le dit le petit Illian avec ses mots d’enfants, « la sorcière n’a pas toujours été méchante ; elle a dû avoir des amis, rire avec eux, se trouver un amoureux ; elle a beau être très méchante, elle reste une personne ». Jusqu’à présent, on avait en effet le sentiment que la Sentinelle félonne était l’incarnation du mal, et on commence à entrevoir son humanité désormais envahie par la haine et l’ambition … Très intéressant, donc.

Et comme toujours, enfin, Pierre Bottero explore et approfondie les liens qui unissent entre eux les personnages. Il y a ce lien qui s’est créé entre le petit Illian et sa « sauveuse » Ewilan, un lien aussi évident que surprenant : la jeune fille elle-même ne comprend pas comment elle a pu s’attacher si vite à ce petit garçon, tantôt si innocent et gentil, et tantôt si implacable et insensible … Elle se sent responsable de lui, comme une sœur, une mère, alors même qu’on les a séparé dès leur retour en Gwendalavir. Il y a, bien évidemment, l’amour qui unie Ewilan et Salim. Un amour qui, pour la première fois, ne semble plus aussi pur, aussi simple : ils s’aiment, cela ne fait aucun doute, mais c’est comme si le monde extérieur était parvenu à se glisser entre eux. Au début, je dois avouer que cela m’a quelque peu brisé le cœur de voir Ewilan se rapprocher de Liven, de voir Salim sous le charme d’une autre … Et puis, après un passage atrocement déchirant, voilà que l’harmonie entre nos deux amoureux est revenue, plus forte que jamais. Qu’est-ce qu’ils sont beaux, ces deux-là, quand même ! J’aimerai pouvoir en dire autant d’Edwin et Ellana, mais à mon plus grand désespoir, notre brave Général est bien trop occupé par son statut de grand chef de l’expédition pour prendre le temps de penser à lui … et à elle. Je croise les doigts pour la suite !

En bref, vous l’aurez bien compris, je pourrais continuer très longtemps à vous parler de ce tome qui est, tout simplement, excellent ! L’intrigue progresse dans une direction que j’apprécie énormément, les choses se mettent progressivement en place pour nous offrir un troisième et dernier opus qui promet d’être exceptionnellement saisissant, excitant et passionnant ! Je ne me lasserai jamais de cheminer aux côtés de nos compagnons, de les accompagner dans leurs épopées … J’aime trembler, rire et pleurer avec et pour eux, j’aime ce sentiment d’avoir basculé corps et âme au cœur de l’histoire, de la vivre pleinement et non pas seulement par procuration. Ewilan et ses compagnons ne sont plus de simples personnages dont on lit les aventures, mais de véritables amis que l’on aime retrouver dans nos rêves, que l’on suit avec un plaisir immense. Et surtout, une fois encore, j’aime la plume de Pierre Bottero. Cette plume qui rend chaque passage, même le plus « banal », incroyablement puissant, cette plume qui rend chaque chapitre, même le plus « simple », inoubliable. J’aime cet humour qu’il distille savamment dans ses ouvrages, et j’aime plus que tout cette poésie qui se retrouve dans chacune de ses phrases. J’aime ces livres, beaucoup, passionnément, à la folie, voilà tout !

mercredi 25 novembre 2020

Le Trône de Fer, tome 1 - George R.R. Martin


Le trône de fer1, George R.R. Martin

Editeur : J’ai lu
Nombre de pages : 477
Résumé : Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu'en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le duc Eddard Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s'est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L'heure est grave, d'autant qu'au-delà du mur qui protège le royaume depuis des siècles, d'étranges créatures rôdent...

- Un petit extrait -
« Laisse les sots voir que les mots te blessent, et leurs quolibets ne te lâcheront pas. S'il leur plaît de te donner un sobriquet, prends-le, approprie-le-toi. Dès lors, ils seront désarmés. »
- Mon avis sur le livre -

Malgré tout le tumulte médiatique autour de la série inspirée de la saga, j’ai miraculeusement réussi à me tenir éloignée de toute la multitude de spoilers qui inondent la toile. Je ne savais donc absolument pas ce que me réservait l’histoire au moment de me plonger enfin dans ce grand monument de la fantasy, hormis le fait que la violence y était omniprésente et risquait d’heurter mon hypersensibilité – mais c’est en toute connaissance de cause que je m’y suis tout de même aventurée, merci à ceux et celles qui m’ont mise en garde, cela m’a permis de m’y préparer et donc de ne pas être perturbée. Malgré cette parfaite ignorance de ce qui m’attendait, je dois reconnaitre que j’étais partagée entre de grandes attentes – tout le monde est si élogieux, cela ne peut être que merveilleux – et de grandes craintes – celle de passer à côté, d’être déçue par cette saga encensée de toutes parts. Au final, autant le dire tout de suite, la lecture de ce premier opus ne fut ni un coup de cœur, ni une déception : ce fut sympathique, divertissant, mais pas extraordinaire, inoubliable. Je compte lire la suite, mais pas me jeter dessus.

Après avoir aidé son ami Robert à renverser le roi Targaryen et à s’emparer du Trône de Fer, quinze ans auparavant, Eddard Stark s’est retiré dans la froide citadelle de Winterfell pour y rendre paisiblement la justice, entouré de toute sa petite famille : sa femme Catelyn, ses cinq enfants légitimes et son bâtard Jon, sans oublier les jeunes loups qui ne quittent jamais les marmots. Mais son paisible quotidien est réduit à néant le jour où le Roi lui-même vient lui rendre visite pour lui demander de l’accompagner à Port-Réal et de devenir Main du Roi afin de l’aider à préserver le royaume … La mort dans l’âme, lié par leur amitié d’antan et par la loyauté qu’il doit à son souverain, Eddard n’a d’autre choix que de quitter son domaine et de laisser les siens derrière lui. Sans se douter un seul instant qu’il vient de plonger la tête la première dans un repère infesté de serpents, où l’on ne peut se fier à rien ni à personne. La terrible réalité va rapidement le rattraper … mais pourra-t-il lui échapper à temps ?

Je vais être parfaitement honnête : j’ai failli abandonner au bout de quelques dizaines de pages. Non seulement la multitude de personnages me plongeait dans un océan de perplexité, mais la narration était tout simplement imbuvable : il me fallait relire chaque phrase et paragraphe plusieurs fois pour comprendre de qui et de quoi il était question. C’était vraiment laborieux, et j’en venais à me demander si je n’avais pas fait une terrible erreur en achetant les trois premiers opus avant même de commencer ma lecture. Mais j’ai décidé de m’accrocher encore un peu, espérant que le déclic allait enfin se faire et que j’allais pouvoir profiter pleinement de ma lecture. Disons-le nettement : sur le plan stylistique, rien ne s’est arrangé, la traduction est toujours aussi horrible à la fin qu’au début. Mais sur le plan de l’histoire, clairement, une fois qu’on est parvenu à assimiler les nombreux liens de parenté qui unissent les non moins nombreux personnages principaux et secondaires (épargnons-nous les tertiaires), on savoure allégrement cette intrigue où complots, machinations, manigances et trahisons s’entremêlent habillement pour le plus grand plaisir du lecteur !

Alors il faut le reconnaitre, on sent que ce premier opus n’est qu’un tome purement introductif, destiné à nous présenter les protagonistes – je pense à la si jeune Daenerys, que l’on ne côtoie finalement que très peu dans ce tome, mais qui va très vraisemblablement occuper une place centrale par la suite, de ce que je pressens – et les prémices d’une intrigue qui promet d’être autrement plus complexe et trépidante … Bien que ce premier tome le soit déjà pas mal ! Le fait de changer de personnage central à chaque chapitre, et par la même occasion de décor et de sous-intrigue, rend tout ceci profondément captivant : c’est tellement haletant d’avoir une vision globale de toute cette histoire dont chaque personnage n’a quant à lui qu’un minuscule aperçu ! Et tout comme eux, on ne sait jamais à quel saint se fier, de qui se méfier, sur qui s’appuyer pour tenter de dénouer tous ces fils de mystères et de conspirations. On sent confusément que l’auteur cherche à nous embobiner, à nous faire suivre de fausses pistes, mais malgré cela, on n’arrive clairement pas à discerner le vrai du faux. Et alors, on ne peut rien faire d’autre que dévorer chaque chapitre avec frénésie pour voir comment tout ceci va bien pouvoir se terminer !

Mais il y a un mais : si j’ai envie de connaitre le fin mot de l’histoire et découvrir qui se cache derrière toutes ces machinations, parce que je déteste rester dans l’ignorance, je dois reconnaitre ne m’être que très peu attachée aux personnages principaux. Si j’apprécie la petite Arya et son caractère frondeur, si j’apprécie également le jeune Jon qui peine à trouver sa place en ce monde, si j’ai eu beaucoup de peine pour le petit Bran et son innocence … globalement, je suis restée assez indifférente à tout ce petit monde qui nous est ici présenté. Très honnêtement, ils peuvent tous s’entretuer sans que cela ne me fasse ni chaud ni froid – enfin, ça serait problématique pour l’intrigue s’ils mourraient tous en même temps, donc ça serait préférable que ça soit au compte-goutte, mais vous comprenez l’idée. C’est un peu dommage, car cela m’empêche de me sentir véritablement concernée par toutes ces affaires, alors qu’en fantasy, je recherche précisément à me sentir vraiment proche des protagonistes pour mieux m’immerger dans l’histoire. Alors peut-être que ça va venir progressivement, au fil des tomes, mais pour l’instant, ça me laisse un peu sur ma faim.

En bref, vous l’aurez bien compris, ce fut une bonne lecture, mais rien de transcendant non plus. Je compte bien poursuivre la saga, parce que j’apprécie énormément les intrigues de cour où complots et trahisons sont monnaie courante, et parce que j’aime la richesse de l’univers, je compte même regarder la série un jour pour voir ce que ça donne, mais je ne rejoindrais pas la foule de grands fans qui ne jurent plus que par Game of thrones ! Je n’irai pas jusqu’à dire que je ne comprends pas l’engouement qu’il y a autour de cette saga, car je reconnais qu’elle est captivante sur certains points, mais je considère qu’il s’agit d’une saga de fantasy parmi bien d’autres, qu’elle n’est ni mieux ni pires que les autres : quelconque, tout au plus (mais ce n’est pas une critique dans ma bouche, juste un constat). Je me demande juste si je n’aurai pas mieux fait de tenter en VO, car j’ai vraiment le sentiment que la traduction y est pour beaucoup dans ma difficulté à m’immerger dans l’histoire …

dimanche 22 novembre 2020

Top 5 : Ces livres sur lesquels je compte écrire des fanfictions

- Top 5 : Ces livres sur lesquels je compte écrire des fanfictions -

 C’est le retour des tops ! Et cela grâce à Mange-Nuages qui a mis en place un petit challenge/jeu que je vous invite à retrouver sur Livraddict ! Un thème par semaine, rien de plus simple, d’autant plus que j’ai décidé de faire ceci sous forme de mini-article pour ne pas me surcharger … Le thème de la semaine n’étant pas encore dévoilé, voici mon thème secours :

 Ces livres sur lesquels je compte écrire des fanfictions

 Certains le savent, après une grosse panne d’écriture de plusieurs années, j’ai décidé de reprendre en douceur, non pas en me jetant sur mes projets de romans, mais en explorant le vaste monde la fanfiction. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai pas mal d’idées qui surgissent régulièrement. Je vous parle donc de ces livres qui m’inspirent !

 Et voici donc mon petit top 5 :

 ▸ Harry Potter de J.K. Rowling

Le grand classique, mais clairement, il y a tant de possibilités à explorer ! Quelques aperçus de mes projets : une fiction longue centrée autour d’une petite sorcière qui souffre d’une déficience magique mais qui compte bien prouver à sa famille qu’elle est parfaitement capable de suivre les cours à Poudlard, un recueil d’OS basé sur l’idée folle de donner des jumeaux à certains personnages …

 ▸ Tara Duncan de Sophie Audouin-Mamikonian

Pour tout dire, au collège, j’ai noirci des pages et des pages de cahiers de cours, brouillon et exercices avec des ébauches plus ou moins abouties de fanfictions sur ma saga préférée du moment. Aucune de ces idées ne méritent d’être reprises, mais clairement, il ne fait aucun doute que le monde fantasque de Tara va me donner l’occasion d’écrire sans me prendre la tête !

 ▸ Amandine Malabul de Jill Murphy

Je l’avoue, sur le coup, c’est plutôt la série diffusée sur Netflix qui m’inspire … Qui m’inspire tant et si bien que, d’ailleurs, j’ai déjà publié une micro-fic, ma toute première fanfiction officielle, hier matin ! Et pour tout dire, j’ai le vaste projet d’écrire un crossover entre Amandine Malabul et Harry Potter, une vaste et épique histoire de correspondance épistolaire entre écoles de magie !

 ▸ The 100 de Kass Morgan

Même remarque que ci-dessus, pour l’instant, c’est plutôt la série qui m’inspire vu que je n’ai toujours pas lu en entier le premier tome, mais j’aimerai bien me lancer dans un petit recueil de « moments choisis » de la vie des héros au sein de l’Arche, quand ils étaient enfants. Pas une longue fanfiction, juste des petits aperçus de leur quotidien, sans prétention, entre douceur et tragédies …

 ▸ Le chant des Fenjicks de Luce Basseterre

L’univers créé par l’autrice est tellement vaste que ça me donne terriblement envie de l’explorer en suivant les pérégrinations de quelques cybersquales. Pareil, je n’ai aucune idée bien définie, mais j’ai toujours été fascinée par les baleines et par l’espace, et je suis tombée amoureuse de son cosmos où les deux s’entremêlent, donc j’aimerai bien la remercier à travers quelques textes …