Harry Potter and the Philosopher’s
Stone
Editeur : Bloomsbury (VO)
Nombre
de pages : 331
Résumé : Harry Potter n’avait jamais entendu parler
de Poudlard lorsque les lettres ont commencé à tomber sur le paillasson du
numéro quatre, Privet Drive. Avec l’adresse calligraphiée à l’encre verte sur
un parchemin jauni scellé à la cire violette, elles sont rapidement confisquées
par ses sinistres tuteurs : son oncle et sa tante. Puis, le jour de son
onzième anniversaire, un géant répondant au nom d’Hagrid débarque avec de
stupéfiantes nouvelles : Harry Potter est un sorcier et il a sa place à l’école
de Sorcellerie et de Magie, Poudlard … (traduction personnelle)
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Un petit extrait -
« - Fred à toi maintenant, dit la mère.- Fred, c'est pas moi, moi, c'est George, dit le garçon. Franchement, tu crois que c'est digne d'une mère de confondre ses enfants ? Tu ne vois pas que je suis George ?- Désolée, mon chéri.- C'était pour rire, dit le garçon. En fait, Fred c'est moi. »
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Mon avis sur le livre -
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’ai
passé toute mon enfance et mon adolescence sans ressentir l’envie de découvrir Harry
Potter. La faute à toute cette surmédiatisation qui non seulement me faisait peur,
mais surtout, je vais être honnête, m’agaçait légèrement. Je faisais une sorte
de blocage psychologique : pas question d’être un mouton et de faire comme
les autres en plongeant les yeux fermés dans cette saga ! Cela peut
sembler puéril, surtout pour les fans, mais il faut comprendre que j’avais
vraiment peur de perdre mon libre arbitre en suivant cette mode littéraire. Et
pour tout avouer, cette opposition farouche aurait pu durer bien longtemps
encore, s’il ne m’était pas venu à l’esprit l’idée de feuilleter The cursed
child au Super U afin de voir si
je parvenais ou non à comprendre le début. La réponse étant « Oui »,
j’ai non seulement acheté la pièce de théâtre mais j’ai également commandé les
sept tomes en version originale. La lecture de ce premier tome représente donc
un double tournant dans ma vie de lectrice : première incursion dans le
monde d’Harry Potter et première lecture en anglais.
Est-il encore nécessaire de présenter l’histoire
du petit sorcier à lunettes ? Orphelin élevé par son oncle et sa tante qui
le détestent et le traitent comme un moins que rien, martyrisé par son cousin
qui le considère comme le plus amusant des punching-balls, le petit Harry va
voir son existence bouleversée le jour de ses onze ans, lorsqu’un géant pas
bien méchant vient le chercher pour le conduire à Poudlard, école de magie
renommée, après lui avoir annoncé qu’il était un sorcier. Commence alors pour
lui la plus fantastique des années scolaires, remplie d’amitiés nouvelles et de
folles découvertes, mais aussi d’aventures périlleuses et de mystères à
résoudre …
Ma plus grande crainte était de ne pas
réussir à me plonger totalement dans le récit à cause de mes hésitations
premières. Mais, contre toutes attentes, ces réticences ont été très rapidement
balayées et j’ai été directement happée par l’histoire de ce petit garçon qui a
grandi non pas entouré d’amour mais d’hostilité. Quelle agréable surprise !
J’ai découvert un univers extravagant, déroutant et intriguant, un univers où
la magie et la légèreté côtoient le mystère et le danger, un univers d’une
richesse impressionnante. On vogue de surprises en merveilles, de stupeurs en
ébahissements. Tandis que je découvrais le Chemin de Traverse (qui pour moi sera
sans doute toujours The Diagon Alley) et Poudlard (que je persiste à appeler Hogwarts
dans ma tête) en compagnie d’Harry, je ne pouvais m’empêcher de pousser des petites
exclamations de surprise et de ravissement (« Haaaaaa ! », « Des
portraits qui bougent ! », « Hoooooo ! » …). Bref,
vous l’aurez compris, j’ai été totalement conquise par l’univers dans lequel s’inscrit
l’histoire.
Parlons-en, de l’histoire ! Bien que ce
premier tome soit assez court, il n’en reste pas moins riche en péripéties, en
aventures et mésaventures. Ce que je trouve merveilleux, c’est l’alternance et
la complémentarité entre les événements se rattachant à la scolarité et la vie
à Poudlard (la cérémonie de la répartition, les matchs de quidditch …) et ceux
ayant un rapport avec l’intrigue à proprement parler. L’auteur a réussi à
trouver un équilibre entre ces deux perspectives, équilibre qui permet au
lecteur de ne jamais s’ennuyer sans pour autant être submergé par trop d’informations
ou d’actions. Un autre point très positif à mes yeux est le suspense, qui est
indéniablement au rendez-vous ! Cette saga a beau être destinée au jeune
public, le dénouement de l’intrigue n’est pas simpliste et prévisible pour
autant, bien au contraire ! Je suis littéralement tombée dans le panneau
et j’ai eu une vraie surprise à la fin, et j’en suis ravie. Moi qui aime les
mystères, je suis ravie, ce livre en est rempli ! Bref, une intrigue
captivante qui fait rêver et trembler, rire et pleurer.
A mes yeux, comme souvent, la grande force de
ce récit réside dans ses personnages. Tous sont importants, à leur manière.
Nous avons bien évidemment Harry, le héros, auquel on s’attache très facilement
de par son histoire (je vais être parfaitement honnête, j’ai plus d’une fois eu
envie de le serrer bien fort parce que j’étais tristounette pour lui) et son
caractère (que j’aimerai être aussi courageuse que lui, moi qui fait des
crises de panique quand un misérable papillon pénètre dans ma chambre …). Mais
il y a aussi Hermione et Ron, que j’apprécie également pour des raisons bien
différentes. J’ai tendance à m’identifier à Hermione, ayant toujours été une « élève
modèle » aux yeux des adultes et une « fayotte » aux yeux de mes
camarades, pour la simple et bonne raison que j’ai toujours été légèrement
perfectionniste mais surtout que j’aime apprendre. Et Ron … Bah c’est
typiquement le genre de gamin qu’on a tous envie d’avoir comme meilleur ami :
gentil et loyal, drôle et sincère. Il y a Neville, aussi, qui me fait vraiment
craquer et que j’ai terriblement envie de protéger, le pauvre ! Et je ne
peux raisonnablement pas ne pas évoquer Draco, que j’ai quant à lui envie de
baffer. Les jumeaux Weasley me font terriblement rire, un gros coup de cœur pour
ce duo ! Après, en ce qui concerne les adultes, qui ont également leur
importance : j’aime énormément Hagrid, ce « bon gros géant » qui
aime tellement les animaux, même les plus farfelus, mais j’apprécie surtout
Rogue. Ouais, Rogue. Me demandez pas pourquoi, j’ai le pressentiment, l’intuition,
le sentiment inexplicable qu’il n’est pas si méchant que cela, et j’ai de plus
toujours aimé les personnages froids et austères, qui ont généralement des
répliques terriblement classes. Bon, j’aime bien Dumbledore et McGonagall aussi !
Puisque je n’ai très sûrement pas besoin de
vous convaincre de lire ce fantastique premier tome, je ne vais pas m’éterniser.
Je vais donc me contenter d’évoquer rapidement la plume de l’auteur, étant
donné que je l’ai découverte en version originale, sans l’intermédiaire du
traducteur qui, aussi bon soit-il, ne peut pas retranscrire parfaitement le
style premier. La narration de madame Rowling est terriblement agréable à lire,
autant par sa simplicité que par sa légèreté. Sans s’embarrasser de
descriptions surchargées ou de fioritures superflues, elle arrive à dépeindre
fidèlement l’ambiance qui règne au sein de l’école, les états d’âme des
personnages et le déroulement des événements. Les dialogues sont vivants et
réalistes, même si je dois avouer avoir eu le plus grand mal à déchiffrer les
prises de parole d’Hagrid (madame Rowling ayant eu l’excellente idée de
retranscrire à l’écrit son élocution un peu « paysanne » !).
Bref, un style qui m’a vraiment convaincue et qui, de plus, m’a redonné
confiance en moi alors que j’étais tellement persuadée d’être une vraie quiche
en anglais. Merci madame Rowling !
Bref, je me demande vraiment pourquoi j’ai
mis tellement de temps avant de me décider à découvrir cette saga ! Avec
ce premier tome, l’auteur entraine le lecteur dans une fantastique épopée
pleine de magie, de mystère, d’amitié et de courage, dans une merveilleuse aventure
pleine de danger, de bonne humeur, de surprise et de suspense. Des personnages
principaux comme secondaires attachants ou mystérieux, une histoire qui fait
rire, sourire, trembler, rêver, un univers extravagant et fantasque qui ouvre
la porte au merveilleux comme au menaçant … Je suis littéralement tombée
amoureuse de ce premier opus et je suis ravie d’avoir la suite à ma disposition :
pas besoin de patienter, je vais pouvoir me plonger immédiatement dans le
second tome ! Un vrai coup de cœur qui a fait battre mon petit cœur de
stupeur, qui m’a fait retenir mon souffle de frayeur, qui a fait étinceler mon
regard d’émerveillement et qui m’a fait sourire de bonheur.
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