Harry Potter and the Prisoner of
Azkaban
Editeur : Bloomsbury (VO)
Nombre
de pages : 461
Résumé : Sirius Black, le dangereux criminel, qui
s'est échappé de la forteresse d'Azkaban, recherche Harry Potter. C'est donc
sous bonne garde que l'apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme
: des cours de divination, la fabrication d'une potion de ratatinage, le
dressage des hippogriffes ... Mais Harry est-il vraiment à l'abri du danger qui
le menace ?
- Un petit extrait -
« - Eh bien, voilà ... Quand nous étions en première années, jeunes, insouciants, innocents ...Harry eut un petit rire. Il n'imaginait pas que Fred et George aient jamais pu être innocents.- Disons, plus innocents qu'aujourd'hui. »
- Mon avis sur le livre -
Une fois n’est pas coutume, je vais commencer
cette chronique par une petite anecdote (car je ne pense pas qu’il soit
nécessaire de vous redire une troisième fois à quel point je suis ravie d’avoir
enfin dépassé mes préjugés à propos de cette merveilleuse saga). Chaque jour,
quand je m’installais très confortablement dans mon lit pour entamer mon
chapitre quotidien, il me fallait au moins … cinq bonnes minutes avant de
parvenir à détacher mon regard ébahi de la couverture pour enfin ouvrir le
livre et me plonger dans ma lecture. Je suis littéralement tombée amoureuse de
cette illustration, et pas seulement parce que le bleu fait partie de mes
couleurs préférées et que j’adore les cerfs ! Non, c’est l’image dans
son ensemble, avec sa composition et ses nuances, qui a fait griller mes
neurones : j’avais beau avoir le roman sous le nez quasiment en permanence
(je suis du genre à trimballer mes lectures en cours absolument partout avec
moi), à chaque fois que mon regard se posait dessus, c’était un blocage
incontrôlable. Et que je découvre de nouveaux détails à chaque fois, et que je
m’extasie sur un autre élément à chaque fois, et que … Bref, ma lecture a été
remarquablement compliquée par la beauté de la couverture.
Après des vacances d’été brutalement
interrompues par le débarquement de son horrible « tante Marge » et
un trajet pour le moins mouvementé à bord du si loufoque « Knight Bus »
(dont je ne connais pas le nom français), Harry débarque à Poudlard pour sa
troisième année à l’école de sorcellerie. Et comme Harry est un véritable
aimant à problèmes, voilà qu’il apprend que le dangereux Sirius Black,
meurtrier échappé de la terrible prison d’Azkaban et responsable de la mort de
ses parents, est à ses trousses pour achever le boulot dans les règles de l’art.
A cela s’ajoute les prédictions pour le moins inquiétantes de son illuminée de
professeur de Divination, la rencontre avec les effrayants Détraqueurs et l’arrivée
d’un professeur de Défense contre les forces du mal aussi apprécié qu’étrange.
Une année mouvementée en perspective !
Je pense pouvoir affirmer sans la moindre
hésitation que jusqu’à présent, il s’agit sans aucun doute de mon tome préféré
(après, n’ayant pour le moment lu que les trois premiers tomes, cette
appréciation est bien loin d’être définitive). On s’éloigne grandement de l’univers
merveilleux mais quelque peu enfantin propre aux deux premiers opus pour
plonger dans une ambiance bien plus sombre et angoissante, mais surtout bien
plus captivante à mes yeux. Ici, il ne s’agit plus uniquement de combattre
troll et basilic pour ramener la sécurité au sein de l’école et profiter tranquillement
du festin de fin d’année, mais bien d’en apprendre plus sur le passé et de
faire face à une menace plus « personnelle », puisque de tous les
étudiants, Harry est bien le seul à avoir ce meurtrier en cavale comme parrain.
Ce tome, c’est également celui au cours duquel notre jeune héros quitte
doucement l’enfance pour entrer dans l’adolescence : bien moins insouciant
et plus mature qu’auparavant, avec ses doutes et ses peurs qui le rendent bien
plus humain à mes yeux, Harry n’en reste pas moins une tête brulée qui réagit
parfois de façon impulsive et enfantine. Il s’agit là d’une personnalité toute
en nuances et en promesses qui fait soupirer de ravissement la lectrice
passionnée de psychologie que je suis !
Mais fort heureusement, tout n’est pas sombre
dans ce troisième tome, et le lecteur a bien des raisons pour éclater de rire
suffisamment régulièrement pour que son entourage se pose des questions sur sa
santé mentale ! Rien que d’imaginer Snape (désolée, pour moi, Snape est
Snape, pas Rogue) affublé de l’accoutrement de la grand-mère de Neville ou
confronté aux messages pour le moins déconcertants inscrits à son attention sur
la carte du Maraudeur, ou de songer aux interrogations pleines de finesse de
Stan (« Qu’est-ce que tu fais par terre ? » « Je suis tombé » « Qu’est-ce
qui t’a pris ? ») ou aux visages faussement innocents des jumeaux
Weasley, je sens le fou-rire qui m’a submergé à la lecture de ces scènes
ressurgir ! Les incessantes disputes entre Ron et Hermione m’ont également
beaucoup fait sourire, tout comme les commentaires de Lee Jordan et les
remontrances de McGonagall lors des matchs de Quidditch. Sans oublier la fameuse
scène où Hermione remet Malfoy fils à sa place, scène durant laquelle j’ai
littéralement pleuré de rire. C’est finalement là que réside toute la magie de
cette histoire : en dépit de tout, c’est toujours le sourire aux lèvres
que l’on tourne la dernière page. Ces livres mettent de bonne humeur !
En ce qui concerne les éléments plus formels –
tension dramatique, intrigue, trame narrative, tous ces jolis concepts qui
foisonnent en matière de chronique littéraire –, je vais me contenter d’un seul
mot : époustouflant. Non, vraiment. Plus l’histoire avance, plus la
tension augmente, gardant le lecteur en haleine : que va-t-il donc se
passe ? comment diable tout cela va-t-il se terminer ? qui est
vraiment Sirius Black ? Et plus la tension dramatique augmente, plus le
rythme s’accélère, autant du point de vue de l’action en elle-même que de la
narration, avec des phrases plus courtes, plus concises. L’auteur joue avec nos
nerfs et nos émotions. Bon sang, vous n’imaginez même pas les larmes de
crocodile que j’ai versées et la colère que j’ai ressentie à l’encontre de
Malfoy quand j’ai appris le sort de ce malheureux hippogriffe ! Mon cœur se
serre encore quand je songe à la tristesse qu’a dû ressentir ce pauvre Hagrid,
qui est d’ailleurs un personnage que j’apprécie de plus en plus : j’aime
sa simplicité, son honnêteté et son innocence. Et bon sang, ces chapitres
finaux, que de rebondissements et de révélations en si peu de pages ! Qui
a dit que la lecture était une activité calme ? Ma lecture a été ponctuée
de sursauts, de cris de surprise ou d’effarement et d’onomatopées diverses et
variées – oui, je fais partie de ces lecteurs terriblement impliqués dans leur
lecture qui réagissent fortement à tout ce qui se passe dans le roman !
En bref, un troisième tome qui surpasse aisément
les deux premiers dans mon petit classement personnel. De l’émotion, de l’action,
des révélations, et bien entendu de la magie (avec une touche de voyage
temporel, que demander de plus ?!), sont au rendez-vous et se combinent
pour offrir au lecteur une fantastique expérience de lecture, pleine de
rebondissements et d’émerveillement. Un tome moins enfantin que les deux
précédents qui promet une suite bien plus sombre et bien plus complexe, et qui
attise ma curiosité : sur quoi vais-je donc tomber en ouvrant le quatrième
opus ? J’ai terriblement hâte de retrouver notre jeune sorcier préféré et
ses amis pour la suite de leurs aventures !
Ce livre
a été lu dans le cadre de la Coupe des 4 maisons
(plus
d’explications sur cet article)
Mon préféré sans aucun doute <3
RépondreSupprimerPour l'instant, c'est également mon préféré. Mais n'ayant pas tout lu, c'est peut-être un peu tôt pour le dire :p
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